Le Petit château
Ainsi appelé pour le différencier du château des Hauts, situé juste en face de celui-ci, a été édifié au 18e siècle. Y a résidé, la famille Ripault dont : Louis Ripault (1775-1823), savant orientaliste, d’abord bibliothécaire de Napoléon Bonaparte puis secrétaire de Joséphine de Beauharnais.
En 1853, le château est reconverti en hospice tenu par la communauté des religieuses augustines hospitalières.
L’édifice héberge une maison de retraite en 1902, puis un établissement de convalescence en 1948 (Notre-Dame de La Solitude, maison de repos et de convalescence) avant de fermer en 1995 et d’être racheté en 1996 par la commune pour en faire son hôtel de ville.
Le Château des Hauts
Simple manoir au 15e siècle, le château aurait été restauré par le roi Charles VII et selon la tradition plusieurs rois y auraient séjourné : Henri II et Charles IX. Ce dernier le fit restaurer pour sa maîtresse Marie Touchet. À la mort de celle-ci en 1638, sa fille Henriette de Balzac d’Entragues marquise de Verneuil et maîtresse du roi Henri IV, hérite du château.
Vers 1810, le parc est vaste de douze hectares et contient de nombreuses plantes rares et exotiques, certaines provenant d’échanges entre la comédienne Mademoiselle Raucourt et le jardin du château de Malmaison de l’impératrice Joséphine de Beauharnais. Le catalogue des fleurs et plantes édité après sa mort comportait 463 lots.
En 1844, Monseigneur Fayet, évêque d’Orléans, décide de faire l’acquisition du domaine afin d’y faire édifier le petit séminaire. Après son décès c’est Mgr Félix Dupanloup qui s’y installe et l’établissement devient un haut lieu d’études. Jusqu’à sa fermeture en 1906 il accueillera plus de 4000 élèves.
Pendant les deux guerres mondiales c’est un hôpital militaire et un sanatorium dans l’intervalle.
De 1951 à 1966 ce sera un hôpital militaire réservé aux Forces Américaines qui verra naître 5500 bébé américains.
De 1970 à 2018 c’est une maison de retraite gérée par le CHRO.
Le Château de la Source du Rollin
Construit au 15e siècle et agrandi au 19e, il est situé dans un parc de 5 hectares au pied duquel le cours d’eau le Rollin prend sa source. A partir de 1880, il est habité par la famille Genteur qui rachète les terres libérées de la vigne, suite à la crise du phylloxera et replante de nombreuses espèces d’arbres, qui constitueront une partie de ce qu’on dénomme aujourd’hui les bois de La Chapelle.
Le château héberge des colonies de vacances dans les années 1950. Il est, depuis 2021, une hostellerie de charme pouvant accueillir des réceptions.
Le Château de l’Ardoise
De style classique, il a été bâti au 18e, à la place d’un ancien château datant du 16e siècle qui possédait une tour ronde de 16 mètres de diamètre permettant de surveiller la route allant de Meung-sur-Loire à Orléans. Il a notamment été, à partir de 1840, la demeure d’Ernest Pillon (1803-1874), archéologue et découvreur de la grotte du dragon de Béraire en 1856. C’est actuellement une résidence privée.
Le Château des Tourelles
Cette vaste demeure de style néo-renaissance flanquée de deux tourelles au nord et au sud, a été bâtie dans la seconde moitié du 19e siècle en bord de Loire. La gloriette, qui dépendait jusqu’en 1963 du château et qui domine l’ancien chemin de halage, se trouve aujourd’hui dans la résidence des Tourelles voisine.
Crédits Photo : Club Photo Chapellois
